Au détour d’un chemin
Genève, mars 2014
Forsythias
Ce sont des mots charmants qui font trembler les cils
Des mots à partager qui font pleurer les filles
Un refrain passager sans parole inutile
La caresse de l’air d’un jeune jour d’avril
Ce sont des mots diaprés de toutes les couleurs
Qui ornent les maisons les jardins les terrasses,
Des phrases qui s’enlacent des mots qui s’entrelacent
Pour dire le temps qui passe comme des bouquets de fleurs
Des mots de peu de poids légers comme des plumes
Qui partent vers le ciel à peine qu’on les touche
Qui se dressent parfois comme la mer écume
Et qui chantent l’amour qui met l’eau à la bouche
Alain Hannecart
Ce détour est vraiment magnifique et très coloré, c’est tellement beau! Merci ma chère Denise pour ce beau moment photo et poème! Bisous tout doux et bon mardi dans la tendresse!
Quelle joie dans ce jaune ! Les forsythias sont des plantes heureuses.
Le jaune pour moi, c’est le genêt et les promenades dans la « montagne à vaches » avec mon père !
Un tel jaune ne peut mettre que du baume et du soleil au coeur. Merci aussi pour la découverte poétique.
Bises
Le temps qui passe comme des bouquets de fleurs qui se fanent hélas trop vite….
Tristan Derême :
« Ce sera la maison blanche avec un arbuste
En fleurs sur le perron, et quand d’un geste brusque
Tu ouvriras les volets jaunes, le jardin
Mêlera, pour fêter ton rire et le matin,
L’odeur des seringats au parfum des framboises,
Et les paons fastueux crieront sur les ardoises. »
Hein, il est bien beau ce petit poème comme ta photo… 😉
Oh oui Lou! Ce petit poème est très beau et j’apprécie beaucoup. De plus, grâce à toi, je découvre un poète.
Bisous, bisous 🙂
un sogno d’oro….
Au détour d’un chemin, le contraste est saisissant de beauté !…
Grille et cabane y sont associées pour une superbe composition 🙂