
Le saule et l’étang
Genève, L’étang au Parc la Grange, mars 2014
Les grands saules chantent
Mêlés au ciel
Et leurs feuillages sont des eaux vives
Dans le ciel
Le vent
Tourne leurs feuilles
D’argent
Dans la lumière
Et c’est rutilant
Et mobile
Et cela flue
Comme des ondes.
On dirait que les saules coulent
Dans le vent
Et c’est le vent
Qui coule en eux.
C’est des remous dans le ciel bleu
Autour des branches et des troncs
La brise chavire les feuilles
Et la lumière saute autour
Une féerie
Avec mille reflets
Comme des trilles d’oiseaux-mouches
Comme elle danse sur les ruisseaux
Mobile
Avec tous ses diamants et tous ses sourires.
Hector de Saint-Denys Garneau
Agréable cette belle photo !
Le saule dont les bras s’entremêlent se jette en miroir brillant dans l’étang… Merci Denise pour les mots d’Hector de Saint-Denys Garneau, découvert en lecture partagée de bon matin.
Je te souhaite un joli dimanche, et t’en brasse
Den
Si tu savais combien j’aime ta photo, les fines branches de saules, liens délicats entre le ciel et l’eau. Merci pour le superbe poème aussi. Bon dimanche Denise.
i salici stanno rimettendo le loro piume verdi e sorridono all’acqua degli stagni
le tue visioni poetiche allietano il mio giorno
buona domenica Denise
Miroir tranquille pour un saule en éveil !!
Comment transformer mon dimanche tout gris en une journée lumineuse !
Merci Denise, pour les reflets, la douceur, le calme. Cette photo est belle et le poème l’illustre bien.
Bonne journée et gros bisous
Quelle belle douceur qui fait tellement de bien!!! Merci ma douce Denise pour cette magnifique photo si bien accompagnée de ce poème! Bisous tout doux et bon dimanche!
Joli le rideau naturel…
« LE SAULE PLEUREUR
Saule ! Frisson du paysage !
Obéissance au vent du soir !
Rêve penché sur un miroir !
Cheveux qui se croient du feuillage…
Faiblesse qu’un ciel encourage,
Et dont un ciel reprend l’espoir !
Cœur plein d’oiseaux sans le savoir !
Destin qui dépend d’un orage…
Ne serais-tu, Saule pleureur,
Avec cette forme de pleur
Et ce front de mélancolie,
Qu’un portrait à peine ébauché
De notre visage penché
Sur la rivière de la vie ?
Rosemonde Gérard
Un grand merci Elle pour ce magnifique poème!
Joli texte et belle photo, bonne soirée Denise
Du vert tendre se dessine sur ses branches fines et légères… Bientôt cette vue sera cachée, alors profitons-en 🙂
Belle & douce soirée Denise : amicales pensées & gros BISOUS
Un beau et agréable compagnonnage !
On aimerait passer sa dernière journée là, fous cette lumière
Les poètes sont les seuls à savoir capter l’essence des choses et des êtres