
Si haut…
Genève, Dans la campagne de Confignon, février 2014
Tous les vents –
des plus terribles aux plus doux,
de la tempête au zéphir –
lui racontent leurs histoires
et toutes ses feuilles –
toutes, jusqu’à celle qui tremble à la cime,
la dernière –
frissonnent et répètent,
s’agitent et racontent en chœur.
Puis le bouleau se redresse :
il a tout oublié.
Mais d’autres vents viennent,
d’autres vents passent
et les jours, et les semaines, et les saisons.
Le bouleau, lui, ne retient pas grand-chose
des soupirs du printemps,
des lamentos de l’automne.
Etrange bouleau.
On lui raconte tout
et il ne sait presque rien.
Un jour, ses feuilles s’envolent.
Elles vont confier à la terre
mille et mille petits secrets bien mal compris,
et qui pourrissent ensemble,
au pied du bouleau,
du bouleau qui monte vers le ciel,
où vit l’éternel oubli,
l’oubli fatal qui se nuance et se colore,
et recommence et s’ennuie encore,
et se confie finalement aux nuages,
qui font toujours le même voyage.
Constant Burniaux
Quel beau poème pour accompagnée ta magnifique photo, c’est toujours tellement plaisant de regarder un arbre à travers le ciel! Merci pour ce beau moment de douceur! Bisous tout doux ma chère Denise et que ta journée soit tendre et lumineuse!
Bisous Denise sous ce bel arbre
Il peigne le ciel.
Frais et reposant; ♥♥♥
Super, ce poème que tu nous fait découvrir. Merci !
Un petit coup de vent et ils balaient le ciel.
Belle soirée
bises
Une belle leçon de vie…:-))
Belle soirée Denise
Superbe contraste des troncs blancs avec le ciel bleu ! Et un superbe texte qui les accompagne !
splendide sia la foto che la poesia
dolce notte mia cara amica
Lumineuses & gracieuses pointes de bouleaux ; je les adore ces arbres ; c’est superbe Denise sur ce fond de ciel bleu !!